Que visiter à l’Île d’Yeu ?

Posée sur la mer, à une vingtaine de kilomètres au large des côtes continentales du département de la Vendée, l’Île d’Yeu réunit dans son écrin de 23 km² les plaisirs du tourisme balnéaire et du tourisme culturel : son collier de plages, ses activités nautiques et son impressionnant patrimoine historique et paysager, ravissent autant les sportifs à la recherche de sensations fortes que les promeneurs et les familles en quête de calme et de dépaysement. Préservé du trafic automobile et des gros aménagements urbains, l’Île d’Yeu se découvre surtout à vélo ou à pied et surprend par la vivacité de ses traditions, la richesse de sa biodiversité et ses innombrables trésors architecturaux et environnementaux inscrits dans un cadre naturel qui a su conserver son caractère sauvage.

Que faire sur l’Île d’Yeu ?

La baignade, la promenade et la découverte du patrimoine local sont les trois activités phares pratiquées par les touristes qui se rendent à l’Île d’Yeu.

La vingtaine de plages répertoriée sur la commune se partage entre petites criques (à l’ouest et sur le littoral sud) et longues bandes sablonneuses bordées par un cordon dunaire (plutôt sur la côte orientale, au nord, à proximité de Port-Joinville).

L’Île d’Yeu porte sur son sol le témoignage d’une longue histoire et d’une activité humaine très ancienne qui se vérifient à travers la présence de mégalithes, vieux de plusieurs millénaires, d’églises médiévales, d’un château fort du XIVème siècle bâti à flanc de rocher et d’une célèbre citadelle datant du Second Empire (1858-1866). Autant d’étapes incontournables qui jalonnent l’itinéraire des touristes désireux de découvrir l’île sous son double aspect architectural et environnemental : le territoire se visite surtout à vélo ou à pied au gré de ses chemins creux et sentiers qui longent la côte ou traversent les paysages de marais et de bocages. Au-delà des promenades en immersion dans une faune et une flore particulièrement riches, l’île propose des activités sportives (voile, kayak, tennis, char à voile, sorties équestres, un trail de 23 ou 45 km au mois de juin). A son agenda également, plusieurs évènements musicaux (Festival « Viens dans mon Ile », Escale Lyrique, Swing à Yeu) et des manifestations atypiques comme la Fête des fleurs, organisée tous les deux ans lors du week-end de la Pentecôte, ou La Meule en Fête planifiée à la fin de chaque mois de juillet. Pour les adeptes du shopping, précisons que 90% des commerces de l’Ile d’Yeu se trouvent à Port-Joinville.

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Comment visiter l’Île d’Yeu en une journée ?

La majorité des touristes qui circulent sur l’Île d’Yeu arrivent en milieu de matinée et repartent en début de soirée : ces séjours très courts, sans nuitée au sein d’une structure d’hébergement, représentent environ 60% des réservations (une moyenne mesurée par l’office de tourisme local en 2021, NDLR). Il est vrai que la commune, assez peu étendue, se visite aisément entre le lever et le coucher du soleil. Les compagnies maritimes, qui assurent les liaisons depuis le continent jusqu’à Port-Joinville, répondent à cette demande, et l’encouragent même, en proposant des forfaits à la journée. L’incontournable chemin de grande randonnée qui fait le tour de l’île s’étire sur une distance 28 kilomètres : un parcours qu’il est possible de boucler en 4h30, temps de pause compris. A condition bien sûr de le réaliser à vélo. A pied, le même trajet nécessite, au bas mot, 7 heures de marche : les délais sont donc plus serrés pour qui souhaite reprendre le bateau le soir-même.

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Comment se déplacer sur l’Île d’Yeu ?

Contrairement à une idée reçue, la voiture n’est pas interdite sur l’Ile d’Yeu. Les compagnies maritimes disposent d’un cargo pour y transférer, avec le fret, les automobiles des particuliers et des entreprises, même si les places qui leur sont dédiées à bord sont limitées (12 par traversée sur l’Insula Oya III exploité par Yeu Continent). Toutefois, il est très fortement conseillé de sillonner l’île à vélo pour des motifs environnementaux mais aussi des raisons de commodités : le réseau routier est peu développé et, l’été, certaines portions sont fermées aux véhicules motorisés. Beaucoup de visiteurs mixent l’usage de la bicyclette et la marche à pied : l’Ile d’Yeu est particulièrement généreuse en itinéraires balisés (72 km au total). Certains touristes préfèrent toutefois louer un scooter ou emprunter autocar, mini-bus ou petit train et bénéficier d’un tour de l’île commenté.

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Quand visiter l’Île d’Yeu ?

Sur l’Île d’Yeu, le pic de fréquentation est atteint au cœur de l’été, généralement au mois d’août (entre 25 000 et 30 000 visiteurs, soit une population multipliée par quatre ou cinq). Si la haute saison touristique reste la période la plus prisée, les réservations automnales et hivernales séduisent de plus en plus les familles et/ou les seniors qui souhaitent découvrir le lieu sous un angle plus authentique, à un prix plus abordable tout en profitant d’une plus grande proximité avec les insulaires qui y vivent et y travaillent toute l’année, notamment les pêcheurs. C’est d’autant plus agréable que, sur l’île, la douceur océanique fait sentir ses effets en toute saison, y compris l’hiver, moins rigoureux qu’ailleurs (11°C en moyenne en décembre, et 10°C en janvier). Un climat favorable à la végétation, toujours vivace en basse saison : ramenés du continent, les mimosas sont en fleur jusqu’à la mi-février et, en mars, la lande des bords de mer voit éclore les pétales jaune et rose des ajoncs et armérias.

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Où se restaurer sur l’Île d’Yeu ?

Entre restaurants traditionnels, gastronomiques, snacks, fast-foods, crêperies et pizzerias, l’île ne manque pas de bonnes tables ! Toutefois, mieux vaut planifier ses repas avant de s’engager dans une longue randonnée. La répartition de l’offre, plutôt concentrée, nécessite de repérer au préalable une adresse sur son itinéraire. L’essentiel des établissements se trouve en effet dans les localités principales : sur les quais de Port-Joinville et ses alentours ou encore au village de Saint-Sauveur, à l’intérieur des terres. A noter que ces deux bourgs ont chacun leur marché de plein air, bien pourvu en produits frais : c’est un rendez-vous quotidien à Port-Joinville, y compris l’hiver (tous les matins jusqu’à 13 heures) et exclusivement estival à Saint-Sauveur (juillet et août). Sur la côte sauvage (plein sud), La Meule dispose aussi d’une adresse pour déjeuner ou dîner.

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Quels sont les chemins de randonnées sur l’Île d’Yeu ?

L’Île est un vrai paradis pour les promeneurs : si les touristes sillonnent généralement son territoire à vélo, les adeptes de la marche à pied ne sont pas en reste et ont la possibilité de s’engager sur ses 72 kilomètres d’itinéraires balisés. Depuis 2014, le sentier côtier de l’Ile d’Yeu est reconnu comme un chemin de grande randonnée et porte, à ce titre, une appellation officielle (GR 80) : il s’agit d’une boucle de 28 kilomètres qui correspond à l’ensemble du littoral de la commune.

Cinq autres circuits plus courts (une dizaine de kilomètres environ) permettent de s’attarder sur un secteur particulier de l’île et de compléter la découverte de sa côte par des incursions dans les paysages intérieurs :

Sur la côte orientale, face au continent, la sente des Marais propose un trajet de 10,5 kilomètres autour du chef-lieu Port-Joinville (environ 2h40 de marche).

La sente du Noroit se concentre sur la partie nord-ouest, avec des passages par le bois de la citadelle, le village Ker Pierre-Borny jusqu’à la pointe de la Gournaise (7,6 kilomètres en 2 heures de marche).

La sente des Oyes déroule son parcours sur la côte occidentale, face à l’immensité de l’océan : sur 9,2 kilomètres, elle fait étape au Vieux Château et au grand Phare, et traverse plusieurs hameaux atypiques de l’île (2h20).

La sente de Kreuzland définit une boucle sur la pointe sud-est, sans doute la zone la plus pittoresque de l’Île d’Yeu (8,5 km, 2h10).

Sur 8,9 kilomètres, la sente de la Meule dessine un itinéraire entre la côte sauvage (au sud) et son arrière-pays : la découverte du port de La Meule et de son village traditionnel où s’élève une remarquable chapelle du XIème siècle, constitue l’un des temps forts de cette balade (2h15).

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