Où se restaurer sur l’Île d’Yeu ?

Ceux qui souhaitent profiter d’un bon repas, goûter aux spécialités locales ou manger sur le pouce, entre deux séances de marche à pied ou de bicyclette, trouveront de quoi se restaurer à l’Île d’Yeu.

 

Où sont situés les restaurants de l’Île d’Yeu ?

Les touristes qui n’ont pas le temps de s’attabler ont la possibilité de s’approvisionner en produits frais, chaque matin d’été, sur deux marchés de plein air installés à Port-Joinville et Saint-Sauveur. Ces deux localités, distantes de 2,5 km (environ 30 minutes à pied, une dizaine de minutes à vélo) concentrent l’immense majorité des restaurants islais. Surtout la première : c’est en effet à Port-Joinville, sur la côte septentrionale, que débarquent les visiteurs en provenance du continent. L’offre commerciale y est, de très loin, la plus dense (90% des enseignes, présentes sur l’île, ont leur emplacement dans ce bourg) et beaucoup de restaurants sont accessibles directement depuis le quai Carnot. D’autres, un peu moins exposés, sont installés plus en retrait, dans les ruelles adjacentes, quartier tout aussi touristique avec ses venelles atypiques aménagées de maisons aux façades blanches. L’immense majorité des randonneurs débutent leur circuit à Port Joinville, soit pour faire le tour de l’île en suivant son littoral (28 kilomètres, réalisables en plus de 5 heures à pied), soit pour s’engager sur une des cinq « sentes » de 5 à 10 kilomètres qui proposent une découverte de l’arrière-pays. Beaucoup de visiteurs choisissent stratégiquement de se restaurer au chef-lieu avant de partir en escapade. Deux autres localités disposent d’une adresse pour déjeuner ou dîner : le village de Saint-Sauveur, à l’intérieur des terres, est inscrit sur l’itinéraire de la sente des Marais (une boucle d’une dizaine de kilomètres, orientée au sud-est par rapport à Port-Joinville). Au sud, La Meule et son port est un passage obligé sur le route de la bien-nommée « sente de La Meule » (8,7 km).

Quelles sont les types de restaurants à l’Île d’Yeu ?

Sur la commune, l’offre est abondante et répond aux besoins et sensibilités de l’ensemble des touristes. Ceux qui souhaitent s’imprégner des spécialités culinaires de l’île, et se donner le temps de les apprécier, iront s’asseoir à une table de restaurants gastronomiques ou traditionnels : Ils représentent à peu près le quart des établissements de restauration, présents sur l’ensemble du territoire. Ce sont sans doute les meilleurs endroits pour découvrir, au hasard des menus et des saisons, quelques-uns des plats locaux les plus emblématiques, arrangés à la sauce du chef : le fricot « en fou » ou « rata » (un ragoût de jarret traditionnellement cuisiné le dimanche), les patagos à la crème (il s’agit de coquillages proches des palourdes), le boudin blanc aux pruneaux, le thon fumé, ou la tarte aux pruneaux et certaines pâtisseries locales et sucreries comme les betchets ou le fion vendéen généralement confectionné à Pâques. Certains de ces grands classiques Ogiens sont parfois utilisés pour garnir les galettes de blé noir servies dans les crêperies de l’île, reflets des influences bretonnes (et celtiques) qui imprègnent ses mœurs.

Les continentaux – plus pressés ou moins sensibles au tourisme gourmand – trouvent également sur place des pizzerias et des snacks/restaurants rapides.