Où aller en Vendée pour une semaine ?

Une semaine en Vendée, c’est presque la durée moyenne d’un séjour dans ce département (autour de dix à douze jours selon Vendée Expansion). Sept jours, c’est largement suffisant pour en prendre plein les yeux. Le département regorge de trésors visibles et parfois bien cachés.

L’idéal : alterner entre la Vendée maritime et la Vendée intérieure. D’un côté, la côte de Lumière, ses longues plages, ses ports, ses dunes, ses deux îles emblématiques, Noirmoutier et Yeu. De l’autre, un arrière-pays plus discret, mais souvent étonnant. Bocage vallonné, villages de caractère, abbayes, châteaux, moulins… tout un patrimoine à explorer à son rythme. Et au cœur de tout cela, une escale presque incontournable : le Puy du Fou. Ce parc, situé à l’est du département, résume à sa manière l’âme vendéenne. Ses spectacles font revivre les grandes époques et célèbrent l’histoire locale avec un sens du détail impressionnant. Une semaine bien remplie. Et un goût de revenez-y.

Quoi visiter en Vendée intérieure ?

Quand on entre en Vendée par l’est ou le nord, on s’enfonce dans un écrin vert, vaste pays de haies, de prairies, de vallons, parsemé de petites cités de caractère*, villages perchés comme Mallièvre, ancien repaire de tisserands, ou Mouchamps, berceau de la famille Clemenceau. A l’est, dans le Haut-Bocage, le terroir se fait montagneux avec le mont des Alouettes, ses moulins et sa chapelle, le clocher de Saint Michel Mont Mercure à 290 m, le puy Crapaud… De là, on aperçoit le château de Tiffauges, ancien repaire de Gilles de Rais, personnage de la Guerre de Cent ans qui inspira à Charles Perrault le sinistre Barbe Bleue.

Non loin, le Puy du Fou embrase les nuits vendéennes avec ses fresques historiques. Plus à l’ouest, sur la route de la mer, le bas bocage révèle d’autres joyaux : le sanctuaire de la Salette, perché au calme, ou le logis de la Chabotterie, théâtre de la fin tragique du général Charrette, héros des Guerres de Vendée.

À La Roche sur Yon, la place Napoléon fait parler les crocodiles mécaniques. Plus au sud, la forêt de Mervent-Vouvant, vaste et vivante, étire ses sentiers autour d’un lac. Son château, ses légendes, ses rochers émerveillent. Tout un monde à explorer. Et puis viennent les marais. Le Marais breton, au nord, plat, salé, ponctué de bourrines et de pêcheries. Le Marais poitevin, au sud, vert, aquatique, sillonné de « plates » glissant sous les frênes. La Vendée intérieure ? Une Vendée secrète. Mais jamais ennuyeuse.

*c’est une marque officielle décernée aux petites communes qui ont su préserver l’authenticité de leur patrimoine architectural et paysager.

Quoi visiter en Vendée maritime ?

Après deux ou trois jours dans le bocage vendéen, cap à l’ouest. Le littoral mérite aussi qu’on s’ y attarde quelques jours. En Vendée, l’Océan est partout. La façade maritime s’étend sur 240 km : cette côte de Lumière doit son nom à son ensoleillement exceptionnel, entre 2 100 et 2 300 heures par an (plus qu’à Biarritz). De Noirmoutier à l’Aiguillon sur Mer, une vingtaine de stations balnéaires se succèdent, desservant quelque 140 km de plages. C’est un paradis pour les campeurs, avec plus de 400 établissements recensés. Le littoral est traversé par le GR8, sentier de randonnée balisé en rouge et blanc qui longe toute la côte.

Saint Jean de Monts déroule neuf kilomètres de plages bordées de pins et jette sur la mer une impressionnante estacade de 400 mètres de long : sur le sable, on pratique aussi la fameuse pêche aux pignons, petits coquillages marins à la chair fine et savoureuse. À Saint Gilles Croix de Vie, port de sardines, corniche rocheuse et criques discrètes s’enchaînent.

Vers le sud, entre rochers et dunes, Brétignolles sur Mer vibre au rythme des vagues : c’est d’ailleurs un spot de surf réputé dans la région. Aux Sables d’Olonne, l’histoire et la mer se côtoient et confondent: on se balade sur sa grande plage, on visite son quartier de la Chaume, sa tour d’Arundel, et on y assiste, tous les quatre ans, au départ du Vendée Globe. Autre étape à La Tranche sur Mer qui allonge ses 13 km de plages sur la côte des Fleurs : « Petite Californie » pour les surfeurs, royaume du sable pour les autres.

Du nord au sud, la Vendée maritime, c’est un voyage iodé, lumineux, vivant.

Quelle île visiter en Vendée ?

En Vendée, au-delà de la côte de Lumière, deux îles attirent les regards. Et non des moindres: Noirmoutier et Yeu sont deux des îles les plus connues et les plus visitées en France métropolitaine. Elles se trouvent toutes les deux dans le nord du département, à une trentaine de kilomètres l’une de l’autre, face à l’Atlantique. Noirmoutier est la plus vaste (49 km² contre 23 pour l’Île d’Yeu) et la plus proche du continent, à seulement 4 km. On y accède par un pont (D38) ou par le légendaire passage du Gois, une route submersible que les piétons et cyclistes empruntent à marée basse.

L’Île d’Yeu, plus au large, est accessible uniquement par bateau, en 30 ou 70 minutes , selon les naivires de la Compagnie Yeu Continent, depuis l’embarcadère de Fromentine.

Deux ou trois jours suffisent pour visiter chacune d’elles, une belle manière de conclure une périple d’une semaine en Vendée ! À l’Île d’Yeu, tout se fait à vélo. Le GR 80, sentier côtier balisé, fait le tour complet de l’île : il passe en revue les plages dorées au nord, les falaises au sud, les menhirs, les phares, les criques secrètes, et le vieux château posé sur son promontoire. Sans oublier le petit port de La Meule, surplombé par sa chapelle blanche du XIème siècle.

Ici, le temps ralentit, les paysages défilent, et la mer semble raconter des histoires.